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Mon petit monde à moi
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30 mai 2007

La dépression nerveuse

LA DEPRESSION NERVEUSE

Maladie à la mode, ou conséquence d'une certaine société, il n'en reste pas moins qu'elle est très fréquente et sous diagnostiquée.
Cependant, ce terme de dépression est utilisé souvent trop facilement, soit par excès (« ça fait bien » dans certains milieux) soit par défaut (diagnostic d'une autre maladie psychiatrique non fait ou caché).

Le diagnostic de dépression répond à un ensemble de signes bien établis. Ces symptômes doivent durer depuis plus de 15 jours et induire une altération du fonctionnement social, professionnel et/ou familial.

La femme est plus souvent touchée que l'homme.

Les signes  :

  • tristesse, pessimisme.
  • perte de toute motivation, désintérêt généralisé.
  • diminution de la libido, disparition des sensations de plaisir.
  • perturbation de l'appétit : anorexie ou boulimie.
  • inhibition physique : tout effort devient une difficulté. Sensation de fatigue extrême, plus importante le matin que le soir.
  • inhibition intellectuelle : concentration difficile, indécision, difficultés de mémorisation.
  • troubles du sommeil : insomnie du petit matin (contrairement au malade simplement anxieux qui aura du mal à s'endormir) ou au contraire hypersomnie (augmentation de la durée du sommeil habituelle ou (et) endormissement dans la journée).
  • dévalorisation de soi : sentiment d'inutilité, de culpabilité.
  • pensées de mort : au pire, la mort devient le seul moyen d'échapper à ce mal être d'où l'apparition d'idées suicidaires.
  • la dépression peut aussi être masquée: cela va se traduire par des douleurs diverses souvent variables dans leur topographie d'un jour à l'autre, ou par des troubles digestifs, etc... surtout ces troubles sont fonctionnels (ne correspondent à aucune lésion d'organe) et sont rebelles aux traitements.

Les risques de tentative de suicide :

Ils sont réels : 10 000 morts par an en France. Les tentatives ratées sont beaucoup plus nombreuses ; même si elles correspondent souvent à un appel à l'aide, elles risquent toujours de mal finir.

On les craindra surtout chez

  1. le sujet inactif, surtout entre 30 et 50 ans.
  2. l'adolescent désirant fuir le milieu familial.
  3. le patient décrivant le scénario de son suicide.
  4. Et si le malade a le sentiment d'être coupé du monde, de ne plus être aimé, d'être rejeté socialement.
  5. Ou s'il existe une négligence physique récente

Les causes :

Il s'agit d'une maladie à part entière qui peut toucher n'importe qui. Les causes ne sont pas totalement élucidées mais le rôle des neuro-médiateurs est certain (substances chimiques à la base du fonctionnement des cellules nerveuse du cerveau)
Elle est favorisée par une névrose antérieure, les facteurs environnementaux.
Elle peut être due à certaines maladies (hypothyroïdie, maladie de Parkinson) ou à certains médicaments (méthyldopa, clonidine, neuroleptiques, ...).


On distingue deux types de dépression :

  1. la dépression réactionnelle :
    Elle fait suite à un événement malheureux (deuil, chômage, divorce, etc...) qui, au lieu d'engendrer une tristesse normale va aboutir, à une vraie dépression.
  2. la dépression endogène :
    On ne retrouve aucune cause extérieure, le malade lui-même reconnaît avoir tout pour être heureux, mais ce constat reste sans influence sur son état. Le traitement de cette forme sera plus difficile et plus long.

Il existe aussi deux autres formes de dépression moins fréquentes :

  1. le baby blues de la jeune accouchée qui serait dû aux perturbations hormonales qui suivent l'accouchement.
  2. la dépression saisonnière : d'individualisation très récente, c'est une dépression uniquement hivernale, d'autant plus fréquente que le pays est nordique. Elle pourrait toucher des gens travaillant dans des lieux peu éclairés...
    Le traitement : exposition à la lumière: 2.500 lux pendant 2 heures, par périodes de 15 jours (non remboursée), ou voyage au soleil (onéreux !!).

Le Traitement :

*Psychothérapie de soutien :
  entretiens réguliers avec le patient pendant la période
  difficile, on lui dit qu'il s'agit  d'une maladie et pas
  d'un problème de volonté, etc...

*Thérapie cognitivo-comportementale :
  - analyse des pensées négatives à remplacer par
     des pensées positives.
  - renforcement de l'estime de soi.

* Les médicaments antidépresseurs :
   Ils sont devenus le traitement de base car efficaces
   et beaucoup mieux tolérés tant sur
   le plan physique (effets secondaires) que psychologiques,
   la médiatisation de la maladie fait que le malade a
   conscience de la nécessité de se soigner
   et n'a plus honte de sa dépression.

   Les antidépresseurs sont nombreux ...
   Ils ont leurs indications et contre-indications,
   d'où la nécessité de consulter votre médecin
   pour leur prescription et leur surveillance.

M_dicaments

Ce qui est important de comprendre :

On ne peut juger de l'efficacité ou non du médicament qu'au bout de 3 à 4 semaines.
Le traitement devra être maintenu au moins 6 mois après la guérison.
La durée moyenne d'un épisode dépressif est de 3 ans


Schématiquement :

On commence par un sérotoninergique : fluoxétine, paroxétine, sertraline, fluvoxamine, citalopram, etc...
Puis en cas d'échec un noradrénergique : miansérine à doses progressives (sédatif).
Puis en cas d'échec un tricyclique : clomipramine, amitryptilline, etc
Puis en cas d'échec un IMAO : moclobémide 150 à doses progressives
(attention, maniement délicat)


Livres grand public concernant la dépression :

- La dépression fin du tunnel, de Pierre Deniker - Plon.
- Je suis déprimé mais je me soigne, de Henri Lôo et
   Henri Cuche - Fixot.
- Le 36e en dessous, de Pierre Daninos - Hachette.
- Face aux ténèbres, de William Styron - Gallimard.

Informations trouvées sur le site : http://www.medecine-et-sante.com


S
elon un sondage de Test-Achats paru le 24 mars 2005, les Belges sont trop stressés.
88% d'entre eux ont déjà ressenti au moins une fois dans leur vie un véritable stress.
42% des jeunes de moins de 19 ans et 11% des moins de 12 ans en auraient déjà été victime. Les causes du stress résultent pour 63% de problèmes professionnels et pour 54% de problèmes familiaux. Viennent ensuite les événements traumatisants tels la mort d'un proche, un divorce, etc. Selon les médecins, le stress peut avoir des conséquences psychologiques importantes puisqu'il peut entraîner des dépressions ou des troubles physiques. Le stress peut être mortel (infarctus, etc.). La sensibilité au stress variera d'un individu à l'autre et d'un sexe à l'autre.
37% des personnes interrogées avouent prendre des médicaments pour contrer leur stress et 16% des sondés ont recours à l'automédication. Pour rappel, le sport est la thérapie qui coûte le moins cher comparativement à des médicaments ou à une psychothérapie.

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Commentaires
P
J’espère que tu vas bien <br /> Tu m’inquiète un peu car je n’ai plus de tes nouvelles <br /> bizzz jc
C
j'ai fait des dépressions graves en étant plus jeune<br /> c'était du en grande partie à cause de la mésentente dans mon couple<br /> je comprends que pas mal de personnes en souffrent, c'est meme devenu le mal du siècle<br /> trop de stress au boulot<br /> mauvaise entente sur le lieu de travail<br /> harcelement au boulot aussi<br /> <br /> pas facile a guérir, faut vraiment aller voir les psychiatres qui vous precriront un traitement suivant le type de dépression et a qui vous pourrez confier en toute confiance vos problèmes
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